La Galerie de l’Académie à Florence (Italie) présente de nombreuses collections de sculptures et peintures.
Sculptures en marbre
Apercevoir au loin la statue originale de « David » surplombant la foule, l’approcher progressivement, réaliser ses proportions, découvrir son expressivité, est une expérience sensorielle.
Avec sa fronde sur l’épaule gauche et la pierre dans la main droite, il va affronter Goliath. Réalisée par Michel-Ange entre 1501 et 1504 en marbre blanc de Carrare, la statue mesure plus de 5 mètres de hauteur et pèse plus de 5 tonnes.
On y trouve également sa « Pietà de Pasletrina », dans un style totalement différent de celle qu’il a sculptée en 1497 pour le Vatican à la basilique Saint-Pierre de Rome.
Peintures à fond d’or
Elles ont été réalisées entre le 13ème et le début du 15ème siècle par les grands noms de l’époque (Giotto, Daddi, Gaddi…). Leur regroupement dans des pièces dédiées crée une explosion de lumière dorée.
Le croix en bois peinte de Bernardo Daddi, l’un des plus brillants élèves de Giotto, représente la crucifixion du Christ dans une position de souffrance, avec à sa droite la Vierge Marie et à sa gauche Saint-Jean vêtu d’une cape rouge. Aux quatre extrémités de la croix, on aperçoit le Christ rédempteur en haut, la moquerie du Christ à gauche, la montée au calvaire et la flagellation à droite, le Christ à la colonne en bas. Bernardo Daddi a réalisé un autre crucifix du même genre, exposé au musée Bardini à Florence.
Le couronnement de la Vierge en présence des saints, par Bernardo Daddi :
Avec cette peinture, Puccio di Simone, un des élèves de Bernardo Daddi, représente la Madonne de l’humilité présentant l’Enfant Jésus aux saints Laurent Onofrius Jacques le majeur et Bartholomé.
Peintures Renaissance
On y trouve les œuvres classiques des grands peintres de l’époque (Ucello, Botticelli, Lippi…).
Nous allons même y trouver deux peintres pour une crucifixion : la descente de croix avait commencé par être peinte par Filippino Lippi (élève de Botticelli) ; à son décès, c’est à Pietro Vannucci qu’a été confiée la finalisation de la commande initiale. Ce tableau a ceci de particulier que le premier a peint sa partie haute avec un mouvement dynamique lié à la délivrance du Christ mort et à sa déposition, tandis que le second a peint sa partie basse avec un mouvement statique évoquant le recueillement à genoux de Marie Madeleine. D’où un fort contraste entre les deux ambiances renforcé par une différence de style dans la peinture des visages et des drapés et leur champs chromatiques.
