Avec les archipels de Madère (Portugal), des Açores (Portugal) et de Cap-Vert, les Canaries (Espagne) forment un ensemble géographique volcanique appelé Macaronésie. Ténérife est l’une des sept îles composant cet archipel des Canaries situé à une centaine de kilomètres de la côte sud du Maroc.
Les premiers habitants à s’y être installés 500 ans avant notre ère ont été probablement les Guanches. On les dit d’origine berbère et peut-être plus anciennement encore libyque. Plusieurs vagues de peuplement se sont succédées jusqu’à la conquête espagnole, et de là colonisées et converties au catholicisme de gré ou plus souvent de force. Les autres territoires de cette Macaronésie sont passés sous domination portugaise (1481).
J’ai réalisé ces photographies au mois de mars 2022 ; compte-tenu du temps imparti et de la météo variable, il a fallu faire des choix, notamment en faisant l’impasse sur la capitale régionale, Santa Cruz de Ténérife, et le nord réputé souvent brumeux.
Après 02h30 d’avion à 12000 mètres d’altitude, l’arrivée à Ténérife se signale par le Teide, volcan passif mais non éteint, culminant à 3718 mètres.
Petit aperçu de la côte sud-est de l’île, la plus touristique du fait de la douceur de son climat.
Montagne à la découpe pour accueillir encore plus d’infrastructures touristiques…
Peaux blanches pour sable noir.
Plage de Los Americanos, l’une des plus célèbres de l’île pour sa succession de bars, boutiques, pizzerias, etc etc etc.
En mode relax.
Hôtels, boites de nuit, piscines, tourisme de luxe et tourisme de masse se côtoient.
Couleurs locales.
Dans une ambiance estivale mais hors saison.
Pour la lumière.
L’hiver, grâce aux Alizés, la température extérieure sur la côte sud avoisine les 23° ; par contre la mer…
A la façon… des bateaux de croisière monstrueux construits aux Chantiers de l’Atlantique .
Mimétisme.
L’auditorium de Santa Cruz de Ténérife, œuvre de l’architecte Santiago Calatrava Valls inaugurée en 2003.
Le grand arc, signature de cette construction.
Beaucoup de villages colorés au fil de la route.
Garachico, 3ème ville « coloniale », au nord-ouest de l’île. Pour partie interdite par des barrages policiers en raison d’une forte tempête annoncée. Pas de chance.
Les boiseries, généralement en pin canarien, symbole d’un passé colonial. Les fenêtres à guillotine sont caractéristiques de l’île.
Les balcons, signes extérieurs de richesse, sont également des éléments d’architecture typiques de l’île.
Ciel de traîne. La météo (vent, ensoleillement, température) est rapidement changeante.
Les falaises de basaltes, dont certaines montent à 600 mètres, ont donné leur nom à la localité de Los Gigantes, sur la côte sud-ouest.
Un petit village d’irréductibles canariens résiste aux promoteurs, par Toutatis.
Petit port de pêche de Los Abrigos à la pointe sud. Deux restaurants bons et généreux y travaillent.
S’il existe une pêche industrielle canarienne (orientée vers les côtes de l’Afrique), le marché local est alimenté par la pêche locale.
Introduite au 16ème siècle, la banane (variété « Petite Naine ») est l’une des ressources économiques de l’île. Elle reste essentiellement limitée au marché intérieur.
La côte ouest et ses paysages volcaniques.
Le village de Masca sur son éperon rocheux, dans le parc naturel de Teno au nord-ouest.
Village de La Orotava. Ici à la veille de la Saint-Joseph et de sa procession dans le village, certains habitants expriment avec ferveur leur foi catholique.
La maison canarienne est d’inspiration portugaise et andalouse (patio, bois, pierre sculptée, peintures jaune ou ocre).
On retrouve cette typicité jusque dans les maisons les plus humbles.
Simple mais typique des maisons anciennes de commerçants avec leurs balcons en bois sculpté et ciré. Leur grandeur signait la richesse de ses propriétaires.
En langue hébraïque, grecque et romaine, mais j’ai déjà perdu mon latin.
Cimetière aux dizaines d’escabeaux.
Plus douce a été la descente.
Couleurs locales à La Laguna. Certaines demeures coloniales ont pu être conservées et restaurées. L’architecture de la ville et de ses maisons ont servi de référence à l’étranger, notamment à La Havane.
Maison de maître bâtie au 17ème siècle. Souvent la richesse s’exprime dans les patios, avec leurs jardins et coursives en bois ; ici malheureusement inaccessibles au public pour raisons sanitaires (Covid).
Sur la route du volcan Teide, parsemée de blocs de pierre.
Avec des nuages dès 2000 mètres, le soleil a du mal à trouver une place.
Lorsqu’on vient de la plage, ne pas se laisser surprendre par le changement de température à 2750 mètres.
La route tranche une ancienne coulée de lave ; parce qu’elles sont fluides, les coulées de magma basaltique parcourent de longues distances.
Neige sur scories ; les neiges du Teide ne sont pas éternelles, tout comme celles désormais du Kilimandjaro (Tanzanie), réchauffement climatique oblige.
Poussées de magma et coulées de lave dans l’une des deux grandes caldeiras.
Le volcan vu de la caldeira sud.
Tout droit vers les amoncellements de coulées de lave.
Traversée de l’étendue de lave.
Avec le vent, les nuages arrivent en quelques secondes à vos pieds.
Au-dessous des nuages, l’Atlantique.
La végétation reprend lentement ses droits sur la pente du massif volcanique.
La misère des migrants, qui logent dans les falaises de basalte à quelques dizaines de mètres des restaurants de la côte touristique. Peut-être des sénégalais de Saint-Louis, qui ont pu parcourir les 1500 km d’océan au bout d’une semaine de navigation à éviter les marines sénégalaise et espagnole.
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