Rome

 

Rome ne s’est pas faite en un jour, aurait dit un jour le cardinal Luca Manzoli. La visiter non plus. Il faut longuement marcher, parfois sous un soleil accablant, et s’hydrater auprès des 2000 fontaines qu’elle compterait.

La région géographique de l’Italie était un berceau de civilisations antiques qui vît s’implanter, à partir du second millénaire avant JC, globalement des Celtes (très au nord du pays actuel), des Ligures et des Vénètes (au nord), des Latins (au centre), des Italiques (au sud), mais également des Grecs (au centre). Mais le premier empire à véritablement prendre possession de cette région est celui des Etrusques, au 8ème siècle avant JC, avant que ceux-ci ne s’inclinent à leur tour devant l’empire romain au 3ème siècle avant JC. Chacune de ces civilisations étrusque, grecque et romaine ont importé leur organisation politique, leur commerce ainsi que leur culture dont Rome en particulier conservent les traces.

L’une des légendes communément admise raconte que, abandonnés à la naissance par leurs père (le dieu Mars) et mère (la vestale Rhéa Silvia), les deux frères Romulus et Rémus sont allaités puis élevés par une louve. Parvenus à l’âge adulte, ils décidèrent de fonder, parmi les sept collines avoisinantes, un village au pied de la colline du Palatin, lieu de leur abandon au bord du Tibre. Chacun revendiquant sa gouvernance, Romulus décida de partager le lieu en y creusant un sillon qu’il était interdit de franchir sous peine de mort ; Romulus s’était établi sur le Palatin tandis que Rémus s’était installé sur l’Aventin. La légende dit que Rémus a été tué lors de son franchissement du sillon, laissant de fait à Romulus le soin de nommer sa ville.

Mais ce sont les Etrusques qui firent de ce village une véritable ville laquelle, située sur la route du sel, prospéra au cours des 2ème et 1er siècles avant J-C avant de sombrer dans des conflits dont Jules César sortira vainqueur. C’est aussi à cette époque que le christianisme s’affirme, que les églises sont construites, que l’évêque de Rome revendique le titre de pape (du latin papa : père) de la chrétienté, que nombre d’évêques ont su faire appel à des artistes pour embellir la « Rome Eternelle ».

La louve allaitant Romulus et Rémus.
La louve allaitant Romulus et Rémus.

 

Le mont Palatin

Au fil de son Histoire, la résidence de l’empereur s’est progressivement transformée en un vaste palais, au pied duquel se situait l’ancien Circus Maximus, généralement utilisé pour les courses de chars (dont il ne reste que l’espace sur lequel il s’étendait). Au-delà des ruines auxquelles on peut s’attendre, se trouve dans les fondations du site une bien curieuse rotonde au centre de laquelle un axe vertical rotatif soutenait un étage supérieur en plancher de bois : en l’état des recherches, il apparaît que cette construction a été commandée par l’empereur Néron afin d’y accueillir une « coenatio rotunda » (tour rotative) servant de lieu de festivités avec vue panoramique sur sa ville.

La résidence des empereurs sur le mont Palatin.

La « coenatio rotunda » (tour rotative) de Néron.

 

La cathédrale Saint-Jean de Latran

La basilique Saint-Jean de Latran, l’une des quatre basiliques papales de Rome (avec Sainte-Marie Majeure, Saint-Pierre, Saint-Paul Hors les Murs) ; elle est la première basilique d’Occident construite, sur le mont Latran au 4ème siècle à l’initiative de l’empereur Constantin, consacrée cathédrale de Rome et considérée comme « la mère de toutes les églises de Rome et du monde » (Omnium Urbis et Orbis Ecclesiarum Mater et Caput) ; elle a été reconstruite à plusieurs reprises au fil de l’Histoire puis rénovée au 17ème siècle. Elle est dédiée à la fois à Saint-Jean-Baptiste et à Saint-Jean l’Evangéliste ; elle accueillait la papauté jusqu’à son exil à Avignon (1309-1377). Le président de la République française est membre de droit de son chapitre.

La cathédrale Saint-Jean de Latran.

 

A l’intérieur, les nefs se déploient avec un sol cosmatesque du 15ème siècle (marqueterie de marbre que l’on retrouve dans d’autres cathédrales datant de la même époque) ; celui-ci s’étend sur une longueur de 130m et une largeur de 65m. Typiques de l’architecture médiévale italienne, certains globes sphériques symbolisent la « pierre ronde » aux quatre couleurs identifiant le feu, l’air, l’eau, la pierre, et représentant ainsi le monde.

L'est de la nef.

L'ouest de la nef.

 

Le ciborium papal et son baldaquin gothique du 14ème siècle (dont on dit qu’il accueille les reliques des crânes de Saint-Paul et Saint-Pierre).

Le ciborium papal et son baldaquin.

 

Le trône pontifical dans l’abside.

Le trône papal.

 

Le plafond à caissons de la nef centrale du 16ème siècle, la mosaïque dans l’abside (le Christ est entouré de Marie et de Saint-Jean Baptiste ; la croix est dressée sur un rocher duquel s’écoulent les 4 fleuves du paradis terrestre ; des ruisseaux d’eau en jaillissent auxquels s’abreuvent les cerfs ; il s’agit d’une allusion au psaume 42-1 « comme la biche aspire à des ruisseaux d’eau, ainsi mon âme aspire à toi, ô Dieu ».

Plafond doré à caissons.

 

La nef accueille la statue de chaque apôtre ; ici celle de Saint-Barthélemy (patron des… bouchers) présentant la dépouille de sa propre peau et tenant le couteau de son supplice alors qu’il évangélisait l’Arménie au 1er siècle après J-C.

Saint-Barthélemy présentant la dépouille de sa propre peau.

 

Son baptistère, situé à l’extérieur du bout du transept nord de la basilique, est également dédié à Saint-Jean-Baptiste. Octogonal avec huit colonnes en porphyre rouge en rez-de-chaussée, son bassin accueille la source baptismale au-dessus d’une urne en basalte vert ; tout au dessus au centre de la coupole, l’Esprit Saint. La loggia située au premier étage du transept nord, surmontée de 2 campaniles du 13ème siècle, sert à la bénédiction papale le jour de l’ascension.

Tout à droite, le baptistère.

La cuve baptismale.

L'Esprit Saint au faîte de la coupole.

 

Le Vatican et l’église Saint-Pierre

Après son exil en 1309-1377 à Avignon (France), la papauté n’a pas réintégrer la cathédrale Saint-Jean de Latran mais a privilégié la basilique Sainte-Marie Majeure avant de s’installer définitivement au Vatican, mieux sécurisé par des fortifications le reliant directement au château Saint-Ange ; le pape Clément VII en bénéficiera en 1527 pour se protéger des attaques de Charles Quint ; depuis lors elle n’a cessé d’être la basilique papale. Sa construction de 44 hectares, sur le site de l’ancienne basilique vaticane alors érigée sous l’empereur Constantin 1er et le pape Sylvestre 1er, a débuté en 1506 pour s’achever en 1626 ; elle a vu passer nombre d’architectes et d’artistes au fil du temps, notamment Bramante (escalier en fonte au Vatican), Raphaël (conception de la nef), Michel-Ange (choeur et coupole) et Le Bernin (baldaquin, place Saint-Pierre et ses fontaines), pour les plus célèbres de ses intendants. La place Saint-Pierre peut accueillir 150000 pèlerins.

La façade de l'église Saint-Pierre.

La place Saint-Pierre.

 

Son plan intérieur en croix latine à 3 travées mesure 188 m de long, 154 m de large et 119 m de haut ; d’énormes pilastres soutiennent une voûte à caissons. Au-dessus du maître-autel, Le Bernin a ajouté un énorme baldaquin en bronze de 29 m de hauteur, inspiré des ciboriums existants dans les autres églises de Rome ; ses colonnes torsadées sont elles-mêmes inspirées des colonnes du Grand Temple de Salomon à Jérusalem. Au-dessus à la base de la coupole, la frise mentionne « tv es petrvs et svper hanc petram aedificabo ecclesiam meam et tibi dabo claves regni caelorvm » (Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon église et je te donnerai les clés du royaume des Cieux).

La nef de l'église Saint-Pierre.

Le plafond doré à caissons de l'église Saint-Pierre.

Le maître-autel et son baldaquin.

L'Esprit Saint dans le haut du baldaquin.

 

Paul VI annonce en 1968 que les restes d’un corps humain se trouvant sous la crypte de l’ancienne basilique, sur laquelle la basilique Saint-Pierre est construite, sont probablement ceux de Saint-Pierre, dont la tombe remonte au 1er siècle après J-C. Une statue le représente détenant les clés du Paradis.

Au fond en bas, la tombe de Saint-Pierre.

La statue de Saint-Pierre tenant les clés du royaume des Cieux.

 

On peut admirer la remarquable Pietà (« Vierge Marie douloureuse ») de Michel-Ange, différente de celle qu’il a sculptée et qui est exposée à la galerie de l’Académie à Florence.

La Pièta par Michel-Ange.

 

La basilique accueille une nécropole papale dans les grottes vaticanes, au sein de laquelle a été enterré notamment Benoît XVI en 2023.

La nécropole papale.

 

L’accès au dôme se fait par un escalier étroit dont les étapes permettent diverses vues : plongeante sur la chapelle du Saint-Sacrement (décorée par Le Bernin afin de marquer le lieu de la mort de Saint-Pierre), sur le dessus du baldaquin, en contre-plongée sur le dôme de Michel-Ange, et enfin à partir de sa lanterne une vue extérieure sur la ville.

La chapelle du Saint-Sacrement.

Plongée sur le haut du baldaquin du maître-autel.

Contre-plongée sur les fresques intérieures de la coupole.

 

Gros-plan sur l'intérieur du lanterneau de la coupole.
Gros-plan sur l’intérieur du lanterneau de la coupole.

La place Saint-Pierre, vue du lanterneau de la basilique.

 

La Cité du Vatican a pu se construire et se développer à partir des donations foncières que la papauté a reçues à compter des années 754 et suivantes ; elle tire son nom de la colline vaticane (Montes Vaticani). Afin d’assurer la sécurité du Vatican, le pape Jules II demandera à la Suisse en 1505 de lui fournir des gardes helvètes dont la réputation d’efficacité était à l’époque connue du monde entier. Depuis lors, la garde suisse pontificale est une force militaire chargée de la garde des bâtiments et de la protection rapprochée du pape, au-delà de l’apparat, même si la garde suisse n’a pas été la seule armée au cours de l’Histoire à contribuer à cette protection papale. Elle est renforcée par la Gendarmerie du Vatican qui compte environ 130 gendarmes, ce qui en fait le corps de force de l’ordre le plus petit du monde.

La garde suisse, assurant la protection du Vatican.

 

Le palais du Vatican accueille en fait plusieurs musées hébergeant diverses collections.

Le Vatican et ses jardins, vus à partir du lanterneau de l'église Saint-Pierre.

 

Cet ensemble muséal est l’un des plus visités au monde. On y entre pour ses sculptures (ici Bacchus), ses mosaïques, ses tapisseries (ici la Résurrection), sa salle des cartes (qui exhibe les possessions de l’église au 16ème siècle, ici la Corse).

La statue de Bacchus.

Mosaïque.

Extrait de la tapisserie de la Résurrection.
Extrait de la tapisserie de la Résurrection.

Plafond à caissons décorés de la salle des cartes.

La carte de la Corse, au 16ème siècle.
La carte de la Corse, au 16ème siècle.

On chemine à travers les quatre « stanza » (chambres de l’appartement du pape) décorées par Raphaël, assisté de ses élèves :

la chambre de Constantin

elle a été réalisée après la mort de Raphaël par ses élèves, et dédiée à l’empereur Constantin ; celui-ci, après avoir eu la vision de la croix, s’est converti au catholicisme, et signera la donation de Rome à la papauté. Justement la fresque montre la « vision de la croix » dans sa partie bas gauche tandis que sa partie droite raconte la Bataille du pont Milvius lors de laquelle Constantin vainc Maxence ; la célèbre voûte représente le triomphe de la religion chrétienne sur le paganisme.

La chambre de Constantin.

Sa voûte célèbre.

la chambre d’Héliodore

On découvre Héliodore chassé du temple (épisode biblique représentant Héliodore à terre ayant échoué à emporter le trésor du Temple), la délivrance de Saint-Pierre (présenté en un triptyque selon lequel le premier pape est fait prisonnier, enfermé avant d’être sauvé par un ange envoyé par Dieu pendant le sommeil des gardes).

La chambre de Constantin.

La délivrance de Saint-Pierre.

la chambre de la signature

C’est là où le pape vient signer ses bulles apostoliques, mais aussi celle où se réunissait le tribunal suprême de la signature apostolique, organe de réflexion théologique et de décision juridique.

La première photo montre la dispute du saint-sacrement : qui, à travers une fresque en deux parties verticales délimitées par un nuage d’angelots, l’une céleste (avec des évocations de l’Ancien Testament et du Nouveau Testament, par la présence verticale de la Trinité et des grandes figures de l’Eglise tels notamment les évangélistes, les apôtres, les saints-martyrs…) et l’autre terrestre (avec l’Eucharistie et les docteurs de l’Eglise), symbolise le débat théologique sur l’Eucharistie.

La "dispute" du Saint-Sacrement.

La seconde photo montre l’école d’Athènes : qui se veut une synthèse de la philosophie et de la théologie, Platon et Aristote y sont au centre, le premier désignant le ciel et le second désignant la terre, entourés de philosophes et de mathématiciens, avec Diogène couché sur le flanc sur les marches avec son écuelle posée à ses côtés.

L'école d'Athènes

la chambre de l’incendie de Borgo

C’est sans doute davantage l’oeuvre de ses assistants que de Raphaël en personne, alors occupé par la chapelle Sixtine et la basilique Saint-Pierre ; celui-ci a toutefois voulu représenter symboliquement la capacité du pape Léon IV à éteindre toute source de conflit.

On s’arrête ensuite à l’extraordinaire chapelle Sixtine peinte par Michel-Ange ; avec en particulier la création d’Adam par Dieu. Des vigiles omniprésents empêchaient toute prise de photographie. Adam tend la main vers Dieu qui lui transmet sa force vitale, les deux doigts qui se rapprochent à presque se toucher ajoutent à la tension de la scène.

La création d'Adam par Dieu, dans la plafond de la chapelle Sixtine.

On finit la visite en empruntant sens dessus sens dessous l’escalier de Bramante, construit en colimaçon et à double hélice pour permettre la circulation à double sens des hommes et des chariots. Le sens et le décorum se veulent représenter une allégorie évoquant le néant et l’infini, l’enfer et le paradis.

L'escalier à double hélice de Bramante, vu d'en haut.

Le même escalier, vu d'en bas.

Pour l’anecdote, le Vatican possède sa propre ligne de chemin de fer connectée avec l’Italie ; ses 300 m lui permettent essentiellement l’acheminement de marchandises. Il possède également le seul distributeur de billets au monde fonctionnant en latin.

 

Le Colisée

Ce bâtiment colossal est également appelé amphithéâtre Flavien, du nom de la dynastie flavienne à laquelle appartenait l’empereur Vespasien qui en a commandé la construction ovoïde en 70 après J-C Il a été construit à proximité du forum, la place principale de la Rome antique où se réunissaient les romains pour débattre, discourir, fêter, célébrer, commercer.

Le Colisée, dans la ville.

Panorama sur le Forum.

Il cumule sur 57 m de hauteur trois styles architecturaux de l’époque sur trois niveaux : dorique, ionique puis corinthien. Il est le plus grand amphithéâtre jamais construit au sein de l’empire romain.

Le Colisée.

Il pouvait accueillir jusqu’à 50000 personnes pour des spectacles de combats de gladiateurs, courses de chars, reconstitutions de batailles ; des batailles navales pouvaient être mises en scène par un astucieux système de pompes à eau permettant de remplir puis vider le fond du cirque grâce à la jonction avec l’un des sept aqueducs de Rome ; cet aqueduc permettait également d’alimenter la cinquantaine de fontaines réparties dans le Colisée.

Vue intérieure du Colisée.

Par ailleurs, un gigantesque système de bâches coulissant sur 240 mâts, le velum, pouvait se déployer sur les gradins afin de protéger les spectateurs de la chaleur du soleil, et ce le long des 527 m de circonférence. Il ne reste de ce dispositif que les croquis qui en ont été faits.

L'un des enjeux du Colisée, s'y protéger du soleil.
L’un des enjeux du Colisée, s’y protéger du soleil.

Les gradins reflétaient la condition sociale des spectateurs : au plus bas et près de l’arène se trouvaient les sénateurs tandis que les gradins les plus hauts et lointains étaient réservés à la plèbe.

L'étagement des gradins.

Sous l’arène se trouve l’hypogée dans laquelle se trouvaient toutes les machineries (cordages, treuils, poulies, palans, cabestans, trappes, rampes) destinées à hisser dans l’arène les cages des animaux majoritairement africains, les décors, les plateaux des gladiateurs.

L'hypogée.

 

Par ci par là

Le château Saint-Ange

En 135, l’empereur Hadrien fait construite pour lui et sa famille un gigantesque mausolée sur la rive gauche du Tibre. Il se compose d’une base carrée recouverte de marbre de Carrare, sur laquelle est édifié un tumulus arrondi contenant les chambres funéraires.

A partir de 403, il devient une forteresse qui permit notamment de sauver le Vatican du sac de Rome en 410 par les Wisigoths et les Vandales. C’est en 590 que le pape Grégoire 1er, lors d’une procession destinée à implorer Dieu qu’il mette fin à une épidémie de peste, a la vision de l’archange Michel et décide de le transformer en Castel Sant’Angelo. Au cours des siècles suivants, le château ne cessera d’être renforcé, transformé, reconverti en prison, en caserne et enfin en musée. Le pont du même nom permettait de rejoindre le champ de Mars.

Le château Saint-Ange, et le pont du même nom qui permettait de rejoindre le champ de Mars.

Le panthéon

Il a été conçu comme un simple temple à colonnes et fronton dédié aux divinités romaines (« pan » tous, « theos » dieux) ; il a été construit en 27 avant J-C par Agrippa (magistrat de la République de Rome) sous le règne de l’empereur Auguste. Détruit en 80 par un incendie, il a été reconstruit en 125 par Hadrien qui lui fait adjoindre un second fronton et une rotonde. Il sera transformé en église chrétienne en 609, puis en mausolée pour de grands hommes de l’Italie (dont le peintre Raphaël).

Son originalité tient dans sa coupole et ses 140 caissons en étagement de 43,30 m de hauteur et 43,30 m de diamètre, percée à son sommet d’un oculus toujours ouvert par lequel passe tant la lumière que la pluie (d’où un sol légèrement incurvé et percé de trous afin de drainer l’eau). Sur la place de la rotonde se trouve également l’une des fontaines de Rome surmontée d’un obélisque égyptien.

Le château Saint-Ange, et le pont du même nom qui permettait de rejoindre le champ de Mars.

L'occulus de la coupole du Panthéon.

La basilique Sainte-Marie Majeure

Elle est l’une des quatre basiliques papales de Rome (Majeure parce que papale) ; ses bâtiments ont accueilli la papauté à son retour d’Avignon, avant que le Vatican ne soit choisi pour l’accueillir définitivement. Son campanile est le plus haut de Rome. Elle est remarquable pour ses mosaïques, ses fresques et son plafond à caissons. C’est là, le 26 avril 2025, qu’a été enterré le pape François conformément à son choix.

Façade avant de la basilique Sainte-Marie Majeure.

La nef centrale.

La fontaine de Trevi

Elle est sans conteste la plus grande et plus célèbre des fontaines de Rome. Elle a été construite de 1732 à 1762 à la demande du pape Clément XII qui souhaitait une fontaine monumentale pour remplacer la vieille fontaine édifiée à l’extrémité de l’aqueduc Aqua Virgo (lui-même construit en 19 avant J-C) ; elle le fut dans le plus pur style baroque du 18ème. Son nom pourrait découler du lieu vers lequel convergent trois voies (tre vie).

Elle se compose de sculptures d’animaux, de plantes et de personnages tels le dieu Oceanus sur son char précédé de tritons.

La fontaine de Trevi de jour.

La coutume veut qu’on ne quitte pas Rome avant d’y avoir jeté dans l’eau une pièce de monnaie, dos à la fontaine ; l’argent, d’un montant avoisinant le million d’euro par an, est récupéré par l’association catholique Caritas pour ses actions humanitaires.

La fontaine de Trevi de nuit.

Et malgré tout cela, la pauvreté, même à Rome.

Une mendiante dans la rue.

 

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