Abbaye de Fontenay

 

 

L’abbaye cistercienne de Fontenay est située dans le département de la Côte d’Or (France). Elle a été fondée en 1118 par Saint-Bernard, soit 20 ans après la fondation de celle de Citeaux. Elle relève de la règle de Saint-Benoît, orientée fondamentalement vers la pauvreté. Elle a été vendue en 1790 comme bien national après la Révolution française ; elle fut successivement rachetée par des propriétaires privés (www.abbayedefontenay.com) qui se sont attachés à la restaurer afin de la présenter dans son environnement naturel au plus près possible de sa période monacale et médiévale. Elle est aujourd’hui classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.

 

Les photographies avec trépied n’étant pas autorisées, je ne peux que présenter une qualité relative de celles présentées ici. Mais cela reste un hommage, huit siècles plus tard, aux savoir-faire des hommes qui l’ont construite et fait vivre, et à ses conservateurs.

 

L’abbaye se compose de différents bâtiments et jardins paysagers ; différentes sources y convergent, leurs fontaines donnant ainsi à l’abbaye son nom de fontenay.

 

L’église abbatiale revêt un style roman dépouillé tant extérieurement qu’intérieurement, parfaitement conforme à l’art cistercien.

 

Sa nef (16 mètres de haut pour 66 mètres de long) et ses deux collatéraux présentent une succession d’arcs reposant sur d’imposants piliers ; les chapiteaux sont parfois sobrement décorés mais n’enlèvent rien à l’austérité et à la simplicité des lieux, qui étaient aussi faites pour que les moines se concentrent uniquement sur la liturgie.

 

La nef, vue du choeur avec son dallage émaillé originel.

 

Au fond du chœur, ancien retable de l’autel représentant certaines scènes de l’Evangile, comme la Nativité (sur son tiers gauche).

 

Au sud du choeur, les gisants d’un chevalier bourguignon en armure et de son épouse, sur leur tombeau.

 

Au nord du choeur, sculpture de la Vierge Marie portant l’Enfant Jésus, lequel tient dans sa main gauche la colombe de la paix.

 

Le cloître est un carré imparfait de plus de 35 mètres de côté ; la porte de droite donne accès, en passant entre la salle capitulaire et la salle des moines, au grand jardin de l’abbaye.

 

Du jardin du cloître, lieu de méditation, on peut apercevoir les deux cheminées du chauffoir, seul lieu de l’abbaye où les moines pouvaient faire du feu pour se réchauffer (hormis les cuisines, l’infirmerie et la forge).

 

 

Cette grande salle accueillait probablement le scriptorium où travaillaient les moines à la copie et à l’enluminure des manuscrits.

 

Cette vue prise du grand jardin, appelé aussi « jardin des simples », montre, outre le chevet de l’église abbatiale à droite, ce grand bâtiment abritant au rez-de-chaussée la salle capitulaire et le scriptorium, et à son niveau supérieur le dortoir des moines avec son clocheton à l’extrémité droite.

 

Conformément à la règle de Saint-Benoît, les bénédictins dorment ensemble dans la même pièce, sur une paillasse posée à même le sol. A partir du dortoir, ceux-ci ont directement accès à l’église par un escalier donnant dans le transept sud.

 

L’imposant bâtiment accueillant la forge montre l’importance de cette activité dans l’économie et la prospérité de l’abbaye. En témoigne à l’intérieur, dans la salle des fourneaux, la grande cheminée, le soufflet, la forge, et le marteau hydraulique connecté à une rouge à aubes, le tout en parfait état de fonctionnement.

 

 

 

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