Florence – la cathédrale Santa Maria Del Fiore

 

La construction à Florence de la cathédrale Santa Maria del Fiore avait débuté en 1296 mais le décès de ses deux premiers architectes (Arnolfo di Cambio, qui avait déjà travaillé sur la basilique Santa Croce, puis Giotto) a retardé sa construction, reprise en 1359 par Francesco Talenti, puis par Lorenzo Ghiberti et Filippo Brunelleschi dans les années 1420. Elle tient son nom de la fleur de lys, symbole de la ville de Firenze (Florence) qui se nommait autrefois Fiorenza. On l’appelle également Duomo (di Firenze) car le terme désigne une église importante, qu’elle soit ou non une cathédrale. Elle a été construite sur l’emplacement même, et par-dessus, les deux anciennes cathédrales successives Santa Reparata (4ème puis 8ème siècles) ; elle voulait témoigner de la richesse et de la puissance de la république de Florence au sein de la Toscane après des siècles de domination, depuis les ostrogoths jusqu’aux lombards ; tout l’espace de la place a été utilisé pour l’accueillir. Sa façade actuelle, de style néogothique succède à la façade Renaissance décidée par François 1er de Médicis ; ses marbres blanc rouge et vert sont ornés de motifs géométriques et de fleurs stylisées.

 

La cathédrale

Chef d’oeuvre de l’art gothique et de la première Renaissance italienne, c’est la cinquième plus grande église chrétienne du monde avec ses 153 mètres de long et 43 m de large, trois nefs rythmées par des arcs brisés, un sol en marqueterie de marbre inspiré des édifices impériaux romains destiné à à rehausser sa splendeur, trois absides, une horloge monumentale décorée de fresques de Paolo Uccello, et enfin une coupole qui domine la ville (construite par Brunelleschi à la fin du 13ème siècle, d’une hauteur intérieure de 100 m, 463 marches pour accéder au clocher).

 

Ses travaux actuels de restauration rendaient sa nef et ses collatéraux inaccessibles tandis que les vigiles tout au long de la montée sur la coupole ne laissent aucun temps aux visiteurs pour admirer ses fresques intérieures et la nef à travers une vitre en plastique, à la différence de la basilique Saint-Pierre à Rome.

A partir du clocher de la coupole, le panorama sur le centre historique de Florence est à « couper le souffle ».

La basilique Santa Croce

 

Plein centre, le Palazzo Vecchio (vieux palais),au pied duquel se trouve la piazza della signora. A l’arrière-plan à droite le Palazzo Pitti au pied du jardin de Boboli.

 

Au premier plan à droite, le haut du campanile. Au fond à gauche, le jardin de Boboli et le Palazzo Pitti.

 

Sous la cathédrale actuelle, les fouilles réalisées à la recherche des structures antérieures de Santa Reparata ont permis d’exhumer des mosaïques et des tombes dont celle de Brunelleschi.

Le baptistère

Après la cathédrale, c’est au tour du baptistère d’être en travaux… Dédié à Saint-Jean, il est le plus ancien édifice religieux de Florence, probablement construit vers le 5ème siècle ; son apparence actuelle est l’oeuvre de la Renaissance. De forme octogonale, il est célèbre pour ses trois portes à deux battants en bronze doré réalisée par Lorenzo Ghiberti (portes nord et est) et Andrea Pisano (porte sud) et qui représentent des scènes de l’Ancien Testament.

La porte nord (ouverte pour l’entrée du public) représente essentiellement des scènes de la vie du Christ. Des barrières barraient l’accès à la porte sud qui est consacrée à la vie de Saint-Jean Baptiste et évoque dans sa partie basse les allégories des vertus de la dynastie des Médicis : la religion, les arts, la science, la justice, la force, la charité, la tempérance et la prudence. Aucune photographie qualitative des deux.

La porte Est fait face au parvis de la cathédrale ; c’est la plus belle et représente des scènes de l’Ancien Testament : Adam et Eve (leur création, l’arbre du bien et du mal et le péché originel, leur expulsion du paradis), Caïn et Abel (le meurtre d’Abel, Dieu chasse Caïn, Caïn errant), Noé (la construction de l’arche, le déluge, l’ivresse de Noé), Abraham et Isaac (mis à l’épreuve par Dieu, Abraham s’apprête à sacrifier son fils, l’ange l’arrête à temps), entourées de personnages bibliques et de motifs végétaux.

 

Le campanile

Le campanile, construit par Giotto en marbre blanc vert et rose, monte à 85 m (414 marches). Sa visite n’est pas indispensable car son sommet est lourdement grillagé, contrairement au dôme de la cathédrale dont la vue sur Florence est en outre un peu plus élevée et surtout panoramique.

 

Haut de page

Retour à Florence

Accueil

 

error: Ce contenu est protégé, n'hésitez pas à vous reporter aux conditions générales d'accès au site.