La Loire, de Nantes à Saint-Nazaire

 

En Ardèche en 1938, on demanda à une élève passant son certificat d’études où la Loire prenait sa source ; elle répondit « dans l’étable de mon grand-père ». Si la source exacte a fait l’objet de discussions, il reste qu’elle parcourt plus de 1000 km avec un dénivelé dépassant les 1400 m avant de se jeter dans l’océan Atlantique. Son nom actuel découle de diverses racines apparues au fil de ces deux derniers millénaires d’histoire humaine (Lega pour les bretons, Liger pour les romains, Leira pour les vikings).

Je la parcours ici au plus près de ses rives et du milieu de son lit, autant que faire se peut, précisément entre ses deux derniers ponts l’enjambant à Nantes puis à Saint-Nazaire ; je traverse des zones aussi bien naturelles qu’industrielles, certaines classées Natura 2000, d’autres classées Seveso Seuil Haut.

D’entre le dernier pont d’aval de Nantes (largeur du fleuve : 200 mètres) et celui de Saint-Nazaire (largeur du fleuve : 2400 mètres), j’ai cherché des perspectives moins habituelles, avec des ambiances changeantes au fil de l’année que m’a pris ce voyage ; seuls l’orage et la neige m’ont fait défaut.

Cette sélection d’images raconte ainsi les derniers 70 kilomètres de Loire.

 

Le pont de Cheviré se compose de deux viaducs en béton précontraint reliés par une travée centrale métallique culminant à 52 mètres de hauteur. Il est l'un des maillons essentiels de l'Arc Atlantique et de l'Autoroute des Estuaires, permettant de contourner Nantes sur l'axe nord-sud.
Le pont de Cheviré se compose de deux viaducs en béton précontraint reliés par une travée centrale métallique culminant à 52 mètres de hauteur. Il est l’un des maillons essentiels de l’Arc Atlantique et de l’Autoroute des Estuaires, permettant de contourner Nantes sur l’axe nord-sud.

 

La Loire connaît des moments de calme. C'est à cet endroit que le bac fait ses allers retours entre Basse-Indre et Indret, soulageant ainsi l'agglomération nantaise dans son trafic routier intense. Un second bac en aval assure la liaison Couëron - Le Pellerin.
La Loire connaît des moments de calme. C’est à cet endroit que le bac fait ses allers retours entre Basse-Indre et Indret, soulageant ainsi l’agglomération nantaise dans son trafic routier intense. Un second bac en aval assure la liaison Couëron – Le Pellerin.

 

Le poussage tient sa place parmi les navires de transport, de plaisance ou de croisière. Ici, le pousseur, en provenance du port de Saint-Nazaire, remonte sa barge vers le port de Nantes.
Le poussage tient sa place parmi les activités sur le fleuve de transport, de plaisance ou de croisière. Ici, le pousseur, en provenance du port de Saint-Nazaire, remonte sa barge vers le port de Nantes.

 

Avec les peupliers, les roselières sont caractéristiques des bords de Loire sur ses derniers kilomètres. Leur symbiose avec les marais rend impossible l'accès à pied sec sur la rive, pour le plus grand bonheur de la faune et de la flore ; mieux vaut ne pas y être surpris par la marée montante. En face, rive gauche, le village du Pellerin.
Avec les peupliers, les roselières sont caractéristiques des bords de Loire sur ses derniers kilomètres. Leur symbiose avec les marais rend impossible l’accès à pied sec sur la rive, pour le plus grand bonheur de la faune et de la flore ; mieux vaut ne pas y être surpris par la marée montante. En face, rive gauche, le village du Pellerin.

 

L'aigrette garzette est une habitante traditionnelle des marais dont les eaux riches et peu profondes lui permettent de se nourrir aisément ; son régime se compose de petits vertébrés et invertébrés, aquatiques ou terrestres, qu'elle harponne avec son bec ; elle produit une nichée de trois à cinq œufs par an.
Espèce commune de la région, l’aigrette garzette est une habitante traditionnelle des marais dont les eaux riches et peu profondes lui permettent de se nourrir aisément ; son régime se compose de petits vertébrés et invertébrés, aquatiques ou terrestres, qu’elle harponne avec son bec ; elle produit une nichée de trois à cinq œufs par an.

 

Les deux unités de production au fioul ayant été fermées, la centrale de Cordemais poursuit sa production d'électricité au bénéfice de l'ouest à partir de ses deux unités de production au charbon, d'ici sa reconversion à terme. Désormais importé, celui-ci arrive par bateaux au terminal charbonnier de Montoir de Bretagne, est stocké sur place avant d'être réacheminé par bateaux pousseurs jusqu'à la centrale de Cordemais.
Les deux unités de production au fioul ayant été fermées, la centrale de Cordemais poursuit sa production d’électricité au bénéfice de l’ouest à partir de ses deux unités de production au charbon, d’ici sa reconversion à terme. Désormais importé, celui-ci arrive par bateaux au terminal charbonnier de Montoir de Bretagne, est stocké sur place avant d’être réacheminé par bateaux pousseurs jusqu’à la centrale.

 

Les cygnes blancs ne sont guère gênés par l'eau salée de l'océan ; ici au droit de Cordemais, limite de salure des eaux.
Les cygnes blancs ne sont guère gênés par l’eau salée de l’océan ; ici au droit de Cordemais, limite de salure des eaux.

 

Le démantèlement en 2021 de l'Haliade 150, grande éolienne offshore implantée en 2012 sur la commune de Frossay (site du Carnet) à titre expérimental par l'entreprise General Electric.
Le démantèlement en 2021 de l’Haliade 150, grande éolienne offshore implantée en 2012 sur la commune de Frossay (site du Carnet) à titre expérimental par l’entreprise General Electric.

 

Bateau à voile dans la brume de chaleur, descente de la Loire à la force de la brise.
Dans la brume de chaleur, descente de la Loire à la force de la brise.

 

Au lever du jour, un vol de, peut-être, chevalier guignette.
Au lever du jour, un vol de, peut-être, chevalier guignette.

 

Paimboeuf fût l'avant-port de Nantes dès le 17ème siècle, lorsque le tirant d'eau des navires, notamment ceux participant au commerce triangulaire, ne leur permettait pas de remonter jusqu'à Nantes.
Paimboeuf fût l’avant-port de Nantes dès le 17ème siècle, lorsque le tirant d’eau des navires, notamment ceux participant au commerce triangulaire, ne leur permettait pas de remonter jusqu’à Nantes. Son activité portuaire est des plus limitées aujourd’hui avec une toute petite flotte de caboteurs.

 

En approche des installations du terminal gazier de Montoir de Bretagne, en pose longue sur trépied par nuit de grand vent dans le crachin.
En approche des installations du terminal gazier de Montoir de Bretagne, en pose longue sur trépied par nuit de grand vent dans le crachin.

 

Soleil d'hiver au petit matin, sous sa couette de nuages.
Soleil d’hiver au petit matin, sous sa couette de nuages.

 

Lever du jour sur les prés dans un léger brouillard, avec au loin la centrale de Cordemais.
Lever du jour sur les prés dans un léger brouillard, avec au loin la centrale de Cordemais.

 

En amont de la raffinerie de Donges avant le lever du jour, avec un joli flare.
Coup de flare en amont de la raffinerie de Donges avant le lever du jour.

 

En aval de la raffinerie de Donges après le lever du jour.
En aval de la raffinerie de Donges après le lever du jour.

 

Le fleuve au petit matin, rosi par l'hiver.
Le fleuve au petit matin, rosi par l’hiver.

 

Rive gauche, les pêcheries habillées de leur carrelet font face aux installations portuaires de Montoir de Bretagne rive droite.
Rive gauche, les pêcheries habillées de leur carrelet font face aux installations portuaires de Montoir de Bretagne rive droite.

 

Aigrette garzette en train de s'ébrouer.
Aigrette garzette en train de s’ébrouer.

 

Pêcheries en arc de cercle, comme une envie de rompre avec le parallélisme traditionnel.
Pêcheries en arc de cercle, comme une envie de rompre avec le parallélisme traditionnel.

 

Mouettes rieuses avec en arrière-plan le terminal charbonnier de Montoir de Bretagne.
Mouettes rieuses avec en arrière-plan le terminal charbonnier de Montoir de Bretagne.

 

Le terminal à containers du grand ouest, à Montoir de Bretagne.
Le terminal à containers du grand ouest, à Montoir de Bretagne.

 

Cohabitation pacifique entre une mouette rieuse et un courlis cendré.
Cohabitation pacifique entre une mouette rieuse et un courlis cendré.

 

Pousseur remontant la Loire avec sa barge chargée de charbon à destination de la centrale de Cordemais.
Pousseur remontant la Loire avec sa barge chargée de charbon à destination de la centrale de Cordemais.

 

Saucissonnage sous le pont de Saint-Nazaire d'un méthanier, en approche du terminal méthanier de Montoir de Bretagne.
Saucissonnage par les piles du pont de Saint-Nazaire d’un méthanier, en approche du terminal méthanier de Montoir de Bretagne.

 

L'estuaire de la Loire avec au centre le banc de Biho, à gauche la raffinerie de Donges, à droite au loin la centrale de Cordemais.
L’estuaire de la Loire avec au centre le banc de Biho, à gauche la raffinerie de Donges, à droite au loin la centrale de Cordemais.

 

Le pont de Saint-Nazaire et ses 68 mètres, avec à notre gauche les chantiers navals de l'Atlantique.
Le pont de Saint-Nazaire et ses 68 mètres, avec à notre gauche les chantiers navals de l’Atlantique.

 

C’est ici que se termine ma descente de la Loire de pont à pont.

Vous pouvez poursuivre la descente en suivant ce lien vers les chantiers de l’Atlantique. Et suivre celui-ci pour en savoir plus sur le commerce triangulaire.

 

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