Rencontres d’images et de mots

 

 

Rencontres entre mes images et les mots d’Anthony Malcoste, question d’émotion.

 

Entre les airs que tu prends et ceux que tu joues

 

Bien avant que ne commence notre histoire, j’en connaissais déjà la faim

 

Je dois, aux saisons sans fleur, mes plus beaux rêves de couleurs

 

Les plus belles audaces sont celles qui n’impressionnent que soi.

 

Tu n’es jamais plus belle que lorsque tu penses à lui.

 

Au contraire de la mer, l’amour laisse ses vagues en se retirant.

 

Toi, en corps et en corps.

 

Tu parlais mais je ne t’écoutais plus. Je regardais les feuilles mortes comme un symptôme.

 

La pudeur, ce rideau de soi.

 

J’ai choisi ce que je garderai de toi.

 

Bien que modeste, c’était un bien charmant autel.

 

Moi dehors, derrière la porte que j’ai dedans.

 

Tout ce que je sais du peu que tu me montres.

 

J’ai mis ma robe noire, je sais que c’est ta colère préférée.

 

Le sable prolonge la phrase de la vague.

 

Je désespère de ne pas voir au travers de tes transparences.

 

La complexe mécanique de ton simple appareil.

 

Petit, je croyais que l’herbe était les cheveux des morts, et la sueur de la fauche, des larmes.

 

Je ne me souviens plus très bien du début. Je sais juste qu’à la fin c’était toi.

 

La poussière est la soie que tisse l’oubli.

 

Elle te va si bien, tu devrais la mettre plus souvent, ta liberté.

 

Chut… le silence se meurt.

 

Dans cette rivière de gestes, je pêche parfois des mots.

 

J’ai exaucé l’un de mes rêves, celui d’en avoir.

 

Dans la terre, des racines. Puis une tige. Au bout, une fleur. Au-dessus, le ciel. Déjà ?

 

Plonger dans les profondeurs du ciel.

 

A mon centre de gravité, je préfère mes frivoles périphéries.

 

De cette lumière, je ne connais que l’ombre.

 

Tu avais déposé là ta robe et ton rire. Depuis, il y coule une rivière.

 

Ils ont dressé les murs à mordre.

 

On m’avait dit « tu reconnaîtras l’endroit ». J’étais arrivé.

 

C’est triste mais je me souviens mieux de la seconde où ta main m’a lâché que des heures où elle m’a serré.

 

Il aurait tellement voulu lui dire… Mais il avait toutes ces petites lucioles qui lui passaient devant les yeux.

 

C’était un de ces instants qui manquent aux belles histoires d’amour.

 

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